Racine d’ortie, des bienfaits différents que les feuilles
Plante très commune, elle pousse assez facilement. Connue pour ses propriétés urticantes, elle possède également d’autres spécificités. Toutefois, en phytothérapie, la racine d’ortie présente des bienfaits différents que le reste de la plante. En effet, elle est dédiée au confort urinaire des hommes adultes, car elle aide à soutenir la prostate. Les feuilles, quant à elles, constituent une source de minéraux, en particulier la silice, et stimulent les fonctions rénales et la circulation veineuse. Elles aident également à protéger la peau et renforcer l’immunité.
Particularités
Également appelée Urtica dioica, il s’agit d’une variété commune. Plante dioïque, elle est présente dans les pays européens et asiatiques. Ses feuilles sont utilisées comme légumes pour préparer de la soupe, et sont connues pour leur usage traditionnel contre les douleurs articulaires. Par ailleurs, la racine d’ortie présente également de nombreux bienfaits ; elle est largement utilisée en phytothérapie.
Elle contient plusieurs composants actifs incluant les stérols, les lignanes, les lectines et les polysaccharides.
Vertus et propriétés
L’OMS, la Commission européenne et la Coopération scientifique européenne en phythothérapie reconnaissent que la racine de l’ortie constitue une aide pour les troubles mineurs de la prostate, en l’absence attestée d’un cancer de la prostate. Il sert d’adjuvant en cas d’inflammation de l’appareil urinaire.
Enfin, elle aide à soutenir la vitalité.
Dosage
Pour bénéficier des bienfaits de la racine d’ortie, il est possible d’appliquer différents dosages. Elle est présentée sous forme de poudre ou d’extrait concentré, et son dosage varie en fonction de sa forme.
Poudre brute : 4 à 6 g par jour.
Extraits secs : 300 à 1200 mg par jour.
Effets secondaires et contre-indications
La racine d’ortie présente quelques rares effets secondaires dont la diarrhée, des nausées et ballonnements. Elle est également susceptible de provoquer des troubles de l’érection chez l’homme et n’est pas ainsi conseillée en cas d’impuissance.
Son usage est contre-indiqué pour les personnes souffrant d’une maladie rénale ou d’une maladie cardiaque grave.
Enfin, elle est essentiellement destinée aux hommes adultes présentant une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). Ce produit est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux enfants de moins de 12 ans.
Comment l’utiliser ?
La poudre peut être mélangée à l’eau et prise tout au long de la journée. Le Vidal indique par exemple de diluer une cuillerée à soupe de poudre dans un demi-litre d’eau bouillante. Il est possible d’en prendre à long terme.
Vous pouvez également l’associer au palmier nain (Serenoa repens) pour remédier aux troubles bénins de la prostate. En revanche, le traitement doit se faire sous contrôle médical.
Différentes qualités
Utilisée en phytothérapie, elle est disponible sous deux formes : la poudre brute et les extraits secs. Dans tous les cas, vous pouvez trouver des produits bio. Il est important de s’assurer que le fabricant dispose d’analyses indépendantes concernant la présence de contaminants, car cette plante absorbe les particules présentes dans son environnement, par exemple les métaux lourds ou résidus chimiques dans le sol où elle pousse.
Poudre brute
Celle-ci est obtenue par séchage et broyage. Il s’agit d’un produit naturel, mais la présentation en comprimés implique la présence d’additifs. Mieux vaut prendre des gélules contenant un extrait de racine d’ortie, sans excipients et faciles à avaler dans la mesure où le goût de la plante est masquée. On peut trouver des produits vegan avec des gélules végétales contenant de la poudre.
Extraits secs
L’extraction s’effectue à l’aide de solvants naturels, c’est-à-dire de l’eau ou de l’éthanol. Donc, il s’agit également d’un produit naturel. L’extrait sec de racine d’ortie est intéressant pour ses bienfaits. En effet, c’est le produit idéal pour les hommes souhaitant l’utiliser pour soulager les troubles urinaires. Encore une fois, les gélules contiennent peu ou pas d’excipients par rapport aux comprimés.